Au printemps dernier, la fusion entre lâÃcole Nationale dâÃquitation (ENE) et les Haras nationaux est actée et prendra effet au 1er janvier 2010. Cette fusion va entraîner la création dâun seul établissement public garant de la filiÚre cheval et de lâéquitation. Aujourdâhui, la menace de fermeture des Haras Nationaux est réelle et suscite de vives inquiétudes pour les personnels, les socio-professionnels et les élus locaux. Quel avenir pour le site de Cluny ?
2005 : pour développer Cluny et sa région, le Conseil général de SaÃŽne-et-Loire engage une enveloppe budgétaire de huit millions dâeuros pour financer les infrastructures dâÃquivallée-Cluny. En mai 2009, la premiÚre phase des travaux a été inaugurée. Cette premiÚre tranche représente la construction dâune carriÚre « tous temps », une plateforme dâaccueil pour les cavaliers et la sécurisation du site. Au total, cela présente un coût de 2,45 millions dâeuros financé par le Conseil régional, la ville de Cluny, le fond Eperon et le Conseil général (dont le montant pris en charge est de 750 000 euros). La deuxiÚme phase devrait consister à construire un grand manÚge. Que vont devenir ces investissements publics ?
Arnaud Montebourg, président du Conseil général de SaÃŽne-et-Loire, sâinterroge et sâinquiÚte de lâavenir des Haras nationaux à Cluny et du site Ãquivallée-Cluny. Cette nouvelle infrastructure est une source dâemplois pour le territoire. « Lâ Ãtat ne peut pas revenir une nouvelle fois sur ses engagements. La fermeture des Haras nationaux à Cluny porterait un coup fatal à Ãquivallée-Cluny et au développement de sa région ». Un nouveau désengagement de lâÃtat, qui sâajoute aux fermetures dâentreprises et des bureaux de postes, ou encore au manque de lâoffre de soins pour les habitants, «nâest pas acceptable».
Dans un courrier adressé au ministre de lâagriculture, Bruno Le Maire, Arnaud Montebourg souhaite une véritable concertation de lâensemble des acteurs et sollicite un rendez-vous dans les meilleurs délais. |